Matthieu DARDAILLON
Ticket for Change
A 24 ans, Matthieu participe au Jagriti Yatra, un parcours de 8.000 kilomètres à la rencontre des « pionnier.e.s inspirant.e.s » de l’Inde. A son retour en France, son diplôme de l’ESCP en poche, il décide d’adapter ce concept à la France et crée début 2014 l’association Ticket for Change. Son ambition : permettre au plus grand nombre de devenir entrepreneur.e du changement.
Aujourd’hui, Ticket for Change porte 4 programmes qui souhaitent créer un déclic chez des individus en quête de sens et les aident à créer des entreprises à impact : le Tour, le MOOC, Ticket for Action et Corporate for Change. Plus de 50.000 personnes ont participé à ces programmes et près de 1.400 entreprises sociales ont vu le jour pour un total de 148.000 bénéficiaires directs.
Marie TRELLU KANE
Unis-Cité
En 1995, tout juste diplômée de l’ESSEC, Marie décide avec deux amies de promotion, Anne-Claire Pache et Lisbeth Shepherd, d’adapter à la France le modèle de service civil volontaire développé par l’association City Year. Leur ambition : permettre à tou.te.s les jeunes de consacrer 9 mois de leur vie à la solidarité, près de chez elles et eux, et que cette expérience puisse être un temps de construction de soi et d’ouverture aux autres.
20 ans après sa création, l’association Unis-Cité a accompagné plus de 15.000 volontaires de 49 villes de France et a inspiré le lancement du Service Civique en France.
Meet My Mama
Youssef OUDHAMAN
Meet My Mama
Après ses études de commerce, Youssef effectue un voyage en Asie du Sud Est fin 2015 afin d’en apprendre plus sur la cuisine du monde, un sujet qui le passionne. De retour en France, il décide de fonder son association pour venir en aide aux femmes migrantes et leur permettre de mieux s’intégrer. Son ambition : éviter le gâchis de talent en proposant à ces femmes de développer une activité de traiteur du monde. Il souhaite ainsi faciliter la rencontre de cultures, la transmission d’histoires, mais aussi l’empowerement féminin.
En 2016 il intègre le parcours Entrepreneur de Ticket For Change, puis rencontre Loubna Ksibi et Donia Amamra. Tou.te.s les trois fondent Meet My Mama et sont ensuite soutenu.e.s par Entreprendre&+.
Loubna KSIBI
Meet My Mama
A l’issue de ses études à l’université Paris-Dauphine, Loubna aurait pu accepter un poste chez IBM qui lui assurait la sécurité de l’emploi et un salaire confortable. Au lieu de cela, elle a décidé de se lancer dans l’aventure de l’entrepreneuriat social. Son ambition : aider les femmes migrantes à s’intégrer dans leur société d’accueil en leur permettant de vivre de leur cuisine et de leur passion. Avec Donia Amamra et Youssef Oudhaman, elle s’occupe de la communication et de l’image de marque de la startup, pour démarcher les nouveaux et nouvelles client.e.s.
Donia AMAMRA
Meet My Mama
Trois jours après s’être inscrite en master marketin à Sciences Po Paris, Donia décide de changer car elle n’allait « pas se sentir utile ». Lors d’un stage en agence de conseil marketing business développement, elle rencontre Loubna Ksibi et toutes les deux se rendent compte qu’elles partagent un même goût pour l’entrepreneuriat et l’impact positif. Une fois son diplôme en poche, elle décide de se lancer et fonde Meet My Mama avec Loubna et Youssef Oudhaman. Son ambition : permettre à des femmes immigrées de s’émanciper en préparant leurs spécialités culinaires et partageant leur culture. Au sein du projet, Donia a en charge tout ce qui concerne l’impact social et l’insertion professionnelle.
Aujourd’hui, Meet My Mama multiplie les prestations (entre 30 et 40 chaque mois), a déjà formé 20 mamas et permis à 20.000 personnes de goûter leurs recettes.
Guillaume CAPELLE
SINGA
C’est dès la fin de ses études que Guillaume découvre les conditions de vie extrêmement difficiles pour les demandeurs et demandeuses d’asile, l’administration très lente et la vision globalement négative dont ils et elles souffrent. Son ambition : changer l’image des personnes réfugiées en France et faciliter leur intégration.
Avec Singa, il crée des points de rencontre, encourage l’entrepreneuriat des personnes réfugiées (incubateur FINKELA), propose des logements (dispositif CALM). Depuis 6 ans, ce sont plus de 3.000 personnes qui ont été accompagnées et aidées, 380 qui ont trouvé un logement, et 36 projets d’entrepreneuriat soutenus.
Felix de MONTS
Vendredi
A 23 ans, fraîchement diplômé de Sciences Po, Felix constate deux choses : d’un côté, les ONG ont besoin de recrues mais n’ont pas forcément les moyens de les rémunérer et de l’autre les étudiant.e.s recherchent des stages et veulent de plus en plus s’engager. Son ambition : permettre à chacun.e de se faire acteur ou actrice du changement. Il intègre le parcours Ticket For Change en 2014 et fonde Stagiaire Sans Frontière l’année suivante avec Holy Sicard Razaka (une amie de Sciences Po) devenu Vendredi en 2017.
Aujourd’hui, plus de 30 entreprises et 100 associations ont adopté le système de stage partagé : 4 jours en entreprise et 1 jour en association. L’idée est à présent d’étendre le concept à l’emploi partager pour que tout le monde puisse donner du sens à son travail.
H’UP entrepreneurs
Didier ROCHE
H’UP entrepreneurs
A l’âge de 6 ans, Didier perd la vue dans un accident. Cela ne l’empêche pas, une fois adulte, de devenir un serial entrepreneur brillant (Itack en 2001, Eurovision France dans les années 2000, Vivre FM en 2001, Ethik Investment et les restaurants et spas Dans le Noir ? en 2004…). En 2008 il rencontre Pauline Arnaud-Blanchard et fonde l’association H’UP entrepreneurs. Son ambition : permettre aux personnes en situation de handicap d’entamer ou de poursuivre une activité d’entrepreneur.e.
Pauline ARNAUD-BLANCHARD
H’UP entrepreneurs
Pauline suit des études à l’ESSEC au sein de la chaire Entrepreneuriat social dont elle est diplômée en 2008. Elle rencontre alors Didier Roche et décide de fonder H’UP (ancien UPTIH). Son ambition : montrer que le handicap est un vecteur de création de valeur insoupçonné et permettre aux personnes en situation d’entamer ou de poursuivre une activité entrepreneuriale. Après un premier parcours professionnel de 10 ans en conseil en management, Pauline est depuis janvier 2018 directrice générale de l’association.
Depuis 2008, H’UP a construit un réseau de 3.000 membres et partenaires, 520 entrepreneur.e.s suivi.e.s par 180 bénévoles expert.e.s. L’association reconnue d’intérêt générale est également à l’origine de la loi Macron de 2016 qui valorise la collaboration entre chef.fe.s d’entreprises et travailleurs ou travailleuses handicapées.
Marina BARREAU
TADAM
Après un diplôme d’Etat de psychomotricité, Marina rejoint le monde de l’entreprise où elle découvre sa véritable passion : le développement des potentiels. Elle obtient ensuite un MBA à HEC, puis devient coach de dirigeants au sein du cabinet de conseil Caminea, qu’elle fonde en 2009.
En 2012, à la lecture d’un article sur le décrochage scolaire, elle décide de s’engager pour les jeunes et crée l’association CeQueJeVeuxFairePlusTard, aujourd’hui devenu TADAM. Au sein de l’association, les jeunes apprennent à mieux se connaitre, à prendre confiance en eux et à devenir acteurs de leur vie. TADAM intervient dans les écoles comme auprès des particuliers.
Son ambition : toucher 500 000 jeunes en formant les enseignants à la démarche TADAM qui a fait ses preuves tant au niveau de l’augmentation de la confiance en soi que de la diminution de l’absentéisme.
Start Up de Territoire
© Christoph de Barry
Vincent PERROT
Start Up de Territoire
Vincent a d’abord répondu à l’appel du grand large en travaillant notamment en Afrique du Sud, pays où il a participé au développement des premiers projets d’énergie solaire et éolienne. Le mal du pays et l’envie de contribuer aux enjeux du monde dans son pays d’origine l’ont fait atterrir à Strasbourg, où il a rejoint l’équipe du Labo des Partenariats en 2018 peu de temps après le lancement de la dynamique Start Up de Territoire en Alsace.
Il contribue ainsi au développement de la dynamique et à l’approfondissement de son impact à Strasbourg.
Depuis 2020, il passe une partie de son temps à l’animation du réseau inter-territorial afin de mettre en commun toutes les riches expériences vécues dans les territoires Start Up de Territoire, et aller plus loin collectivement dans la construction et la diffusion de cet esprit d’entrepreneuriat collectif.
Il reprend pour le compte de Start Up de Territoire la définition que Rob Hopkins donne à la transition, à savoir « une dynamique de personnes qui imaginent et reconstruisent le monde ».
Sophie KELLER
Start Up de Territoire
Après des études à l’ESSEC, Sophie découvre l’entrepreneuriat de territoire grâce à la rencontre avec le Groupe Archer à Romans. Passionnée par cette aventure qui ouvre tant de promesses pour les territoires, elle réalise avec 2 amis, Amandine Barthélémy et Romain Slitine, un tour de France d’entreprises locales pionnières qui relèvent le défi de la création d’emploi, la coopération économique, la relocalisation au service des personnes et écrit avec eux le livre « L’économie qu’on aime ! ».
A la suite de cet ouvrage, l’envie est grande d’aller plus loin ensemble et c’est ainsi que nait l’aventure Start Up de Territoire, lors d’une première soirée à Romans en 2016 qui réunit tous ces pionniers ainsi que des citoyens engagés pour inventer les solutions d’avenir dans nos territoires !
Suite à sa rencontre avec Cécile Dupré la Tour, initiatrice du Labo des Partenariats, Sophie s’installe alors en Alsace, afin d’expérimenter le lancement de la dynamique Start Up de Territoire dans sa région d’origine, tout en s’engageant avec cœur dans la construction d’une dynamique ambitieuse inter-territoriale pour aller toujours plus loin ensemble.
Christophe CHEVALIER
Start Up de Territoire
L’engagement pour l’emploi. C’est ce qui caractérise le parcours de Christophe CHEVALIER, entrepreneur social de l’année 2011 pour le BCG et la fondation SCHWAB.
D’abord éducateur, et titulaire d’une maîtrise de gestion, il rejoint dès sa création le groupe ARCHER qui se donne comme objectif le développement économique en s’appuyant sur les savoirs et potentiels locaux dans ce bassin historiquement sinistré sur le plan économique.
Pour atteindre ses objectifs, ARCHER multiplie les actions sur les sinistres économiques (reprise d’entreprises ou d’activités), propose à des industriels locaux des relocalisations d’activité, se lance dans une activité de fabrication de chaussures (sous la marque www.madeinromans.fr) et transforme son siège social en Pôle Territorial de Coopération Economique (PTCE).
C’est de ce siège que fut lancé, en Février 2016, l’expérimentation Start up de Territoire qui se donne l’objectif de mobiliser « à 360° » pour créer les start-up dont le territoire a besoin.
Aujourd’hui le Groupe ARCHER, sous forme de SAS (Société par actions simplifiée) rassemble 125 actionnaires et, à travers l’ensemble de ses activités, salarie plus de 1000 personnes chaque mois (560 equivalent temps plein), ce qui en fait un acteur économique de poids sur ce bassin.
