Comment être philanthrope ? Comment donner de la meilleure manière ? Le livre « Vers une philanthropie stratégique », d’Anne-Claire Pache et Arthur Gautier explique les 5 dimensions à prendre en compte dans l’acte philanthropique. En adaptant le livre « The essence of philanthropy » de Peter Frumkin (University of Pennsylvania) au contexte français, la Chaire Philanthropie de l’ESSEC explique comment élaborer une stratégie pour la philanthropie afin d’optimiser son impact positif sur la société

La thèse de l’ouvrage est que pour espérer être « stratégique », la philanthropie doit apporter des réponses cohérentes et approfondies au cinq questions suivantes :

👉(1) Qu’est-ce qui a de la valeur, pour la société et pour moi ? 

👉(2) Quels types d’interventions auront le plus d’impact

👉(3) Quel est le niveau d’engagement et de visibilité que je souhaite avoir ? 

👉(4) Quand et à quel rythme donner ? 

👉(5) Quelle forme d’organisation choisir pour atteindre mes objectifs ?

En effet, l’idée centrale du livre est que l’on peut mettre en cohérence ces 5 dimensions de diverses manières, il n’y a pas une stratégie meilleure que les autres, qui serait duplicable partout dans l’optique pour le philanthrope d’envisager son acte dans les meilleures conditions possibles. Finalement, la réflexion et le cheminement des philanthropes sur chacune des dimensions comptent autant que la stratégie qu’ils adoptent à un instant t.

Dans l’ouvrage sont décrites les différentes formes de philanthropie, dont la venture philanthropie, celle exercée par Entreprendre&+, qui propose un soutien opérationnel sur le long terme. Dans ce type de philanthropie, beaucoup de temps et d’énergie sont consacrés à identifier, auditer, sélectionner les bénéficiaires pour avoir un impact positif et mettre à profit ses compétences. Cela permet à l’association bénéficiaire d’avoir accès à des financements permettant d’investir dans le renforcement des compétences et des processus internes sur un temps long.

Lien vers l’éditeur, Odile Jacob

Pour en savoir plus sur la Chaire Philanthropie de l’ESSEC

Publié le 6 avril 2020.